23/05/2012
Alors, EURO?

17 jours. Voilà ce qui nous sépare du coup d'envoi de l'Euro 2012. Et, paradoxalement, plus l'événement approche, moins on ressent quelque engouement ou quelque passion autour de celui-ci. La collection Panini n'a pas semblé faire plus de ravages que cela et les magazines de présentation s'essoufflent. Est-ce à dire que le grand public est gavé de grands événements footballistiques?
La question est posée à l'heure où les sélections se lancent dans leurs derniers préparatifs et comptent leurs blessés. Ici, Patrice Evra promet qu'il n'a plus rien à voir avec le «mutin de Knysna», là Arjen Robben est sifflé par le public et, ailleurs, les sélectionneurs se triturent les méninges pour réduire leur effectif respectif à 23 unités.
En Suisse, l'Euro paraît loin, très loin. Peut-être parce que la troupe d'Ottmar Hitzfeld n'y est pas. Peut-être aussi car la Pologne et l'Ukraine ne sont pas les destinations les plus excitantes pour une telle compétition. Reste qu'on attend de voir ce qui se passera le 8 juin lorsque le match d'ouverture (Pologne-Grèce) aura été disputé pour mesurer si la fièvre prend autour de l'Euro.
Le 9 juin déjà, un certain Allemagne-Portugal devrait enflammer les foules. Le lendemain, l'Espagne et l'Italie croiseront le fer. Oui, même si, au jour d'aujourd'hui, l'événement ne draine pas les passions, il y a fort à parier que la ferveur sera terrible dans moins de 20 jours. Rappelons que les belles affiches ne manquent pas. Outre celles déjà citées, on rappellera les chocs France-Angleterre (11 juin), Pays-Bas-Allemagne (13 juin), Suède-Angleterre (15 juin) ou encore un Italie-Eire (18 juin), cher à Giovanni Trapattoni.
15:39 Publié dans Sports | Tags : football, euro 2012, ronaldo, robben, passion, pologne, ukraine | Lien permanent | Commentaires (0)
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